DOJO ZEN CEYRESTE-LA CIOTAT

En regardant le beau nous contemplons le laid et vice versa, en faisant le beau nous créons forcément le laid, en dirigeant la vision vers cela, c'est expérimenter une illusion qui prend sa source dans nos notions personnelles du passé, ou projections illusoires d'un futur approximatif, tout ceci n est pas de grande utilité, sauf pour continuer et perpétuer le rêve de notre personnage, de perpétrer la souffrance.  Dépasser la dualité, c'est dépasser le mental dualiste. Zazen est shoken , la vision juste, la vision vraie. Le seul regard de la grande liberté c'est le regard de Simplement voir au fond de son coeur, au fond du tréfonds de son être, c'est ce qui se passe quand nous nous asseyons en zazen , zazen nous assoit, zazen nous avale, zazen nous mouline, c'est au delà de toute catégorie, au delà du beau ou du laid, au delà du par delà, au delà de la liberté, c'est la vibration harmonieuse de l'univers, sans création mentale de cett

Samedi 08 décembre 2018  Centre Zero Gravity 387, avenue du Peymian - 13600 - La Ciotat Méditation Zen et Teisho (conférences, enseignements) sur les mécanismes de la souffrance Tarifs : 10 € ou dons  PROGRAMME :  1 7h : accueil des personnes qui n'ont jamais pratiquées le zazen (recueillement assis, plus couramment appelé méditation). 17h45 : 1er zazen (25 minutes d'assise, 5 minutes de méditation en marchand, puis 25minutes d'assise) 18h45 : Questions sur le zen , sur sa spécificité, pourquoi le zazen , et réponses 20h : 2ème zazen 21h : Teisho sur les mécanismes de la souffrance 22h : Questions sur ce thème et réponses 22h45 - 23h : 3ème zazen très court (15-20 minutes) dans le silence, et chacun repartira avec ce silence empli de paix et d'amour et continuera à diffuser naturellement sans mot, sans bruit ce merveilleux présent libre de toute souffrance. Passer un moment de paix, pour être en paix avec le mon

"Les gens ne savent pas toujours qu il peut y avoir une fin à la souffrance. Cette fin ne se trouve pas dans des palliatifs, dans des drogues, dans des projets ou désirs aussi séduisants qu'ils puissent paraître. Tout cela est insuffisant et surtout temporaire. Cette fin à la souffrance est toute simple. Elle n'est nulle part ailleurs, elle est dans la simplicité d'être, dans la clarté de son coeur. C'est au delà de tous les conflits et des luttes, sachez simplement que vo us pouvez être libres. Soit vous restez assoiffés, affamés, soit vous tournez d'un seul coup votre regard à 180 degrés, ce retournement en soi, dans l'intemporel de soi, avant que toutes pensées ne surgissent, de ce lieu sans lieu, toujours ici toujours disponible, dissimulé par le brouillard de nos pensées. En s'asseyant dans le silence de notre posture de zazen , c'est accéder à ce qui est permanent dans le transitoire, à ce qui est en paix dans le déso

Un apéritif suivra ce mondo : chacun peut amener quelque chose à grignoter ou à boire. Afin de limiter nos déchets plastiques, pensez à apporter votre verre ! A bientôt au Dojo...

Zazen : quelle posture pour quelle pratique ? Zazen est la formes de méditation la plus ancienne dans l'histoire du bouddhisme. Za , assis, zen , présence / méditation / recueillement... Elle est caractérisée par la pratique de Shikantaza ou simplement s'assoir . Pour commencer : Asseyez-vous en position de lotus (les pieds sur les cuisses opposées). Pas de souci pour les moins souples d’entre vous : les positions en demi lotus, ou en tailleur, conviendront parfaitement. On peut même pratiquer assis sur un tabouret, les genoux posés sur le sol, ou sur une chaise. Le tout est d’avoir le dos bien droit. Assis sur le coussin ( zafu ), on bascule légèrement le bassin en avant de manière à étirer notre colonne vertébrale, notre cou et notre tête. Comme si un fil nous reliait du sommet de notre crâne au ciel. Nos deux genoux sont en contact avec le sol, en quelque sorte on pousse la terre avec les genoux et le ciel avec le sommet du crâne, ainsi avec cette légère bas

Dans la pratique du Zen , kinhin a une place prépondérante.  Tout est pratique. S'assoir en zazen , se laver, faire la vaisselle, manger et même aller aux toilettes est la pratique. La marche ne déroge pas à cela.  Dans notre Dojo, après 25 premières minutes de zazen , nous nous levons pour faire kinhin , la marche méditative. Inscrire ses pas dans le présent, sans laisser de traces derrière soi, en ayant conscience que chaque pas est le premier et le dernier à la fois. Ephémérité de toute chose. Prendre le temps de marcher, en respirant, en laissant marcher à son rythme celui ou celle qui est devant soi. Laisser de l'espace à l'autre, la possibilité de cheminer à plusieurs sur la même voie. Tout cela est kinhin , sa symbolique. Concrètement, nous nous tenons debout, droits mais les épaules relâchés. Le regard plonge vers le sol, à 45 degrés. Les mains se rejoignent sur la poitrine au niveau du plexus solaire : la gauche, point fermé, renferme